A baby is born into a dying world. He opens his eyes in a family whose own eyes are closed. Before suffocating in this noxious atmosphere, young mother Hélène (Tremblay) breaks away from the shredding family fabric, abandoning her parents, brother and child, all of whom smoulder slowly in their respective silos. She leaves behind the gloomy indoor swimming pool to embrace the immensity of the river, searching for her child’s father, a builder of better worlds. A one-night-stand narrated in reverse, masterfully twisted, it brings out the blind spots in broad daylight.
Bébé naît dans un monde qui se meurt. Il ouvre les yeux dans une famille qui les ferme. Il pousse son cri dans une maison où l’on se tait. Bébé amène le chaos. Il est mal aimé. Avant d’étouffer dans cette ambiance toxique, Hélène, la jeune mère, quitte ces quatre murs qui craquent, abandonnant ses parents, son frère et son enfant qui se consument à petit feu dans leur silo respectif. Elle délaisse la glauque piscine intérieure pour embrasser l’immensité du fleuve, à la recherche du père, bâtisseur de mondes meilleurs. Au grand jour est une «histoire d’un soir» racontée à rebours, magistralement tordue, pour en faire saillir les angles morts.